Gérer les émotions avec la sophrologie
La sophrologie apporte une véritable aide lorsque l’on se sent trop souvent submergé par ses émotions.
C’est sorti naturellement, dans une interview avec Fanny Folly dans le cadre du sommet sur l’écriture qu’elle organise jusqu’au 4 avril. ça m’a surpris moi-même, mais c’est vrai, finalement. Gonflée la nana ! C’est aussi tôt ce que ma petite voix jugeante a tenté de me faire croire. Mais c’est vrai. Aujourd’hui, je peux le dire :
Je n’ai pas peur de mes émotions…
Est-ce que ça a toujours été le cas ? Bien sûr que non ! Oser montrer ma trombine, par exemple reste une expérience bourrée d’émotions… Et aussi, ça ne veut pas dire que c’est agréable, toujours fun et super confortable… ça veut juste dire que je sais qu’elle va passer. J’ai appris à faire avec. C’est un peu comme si j’avais appris à faire nager, à me laisser porter par elle, à surfer parfois. Ce qui est sûre, c’est que même quand j’ai l’impression de prendre l’eau, je sais que je vais remonter à la surface… Et si j’en suis capable, alors toi aussi !
Je te partage ici ce que j’en ai appris.
Toute émotion a un sens
Vraiment : peur, colère, tristesse et toutes leurs copines, aucune d’elle ne vient pas là, tout bousculer ou tout figer, par hasard. Elle est un code. Ta mission : craquer ce code, comprendre à quelle émotion tu as à faire, la « faire parler » jusqu’à remonter à sa source pour libérer cet endroit de moi, de ma vie. C’est ensuite bien plus clair, bien plus libre, bien plus vivant. J’adore cette vidéo qui explique avec beaucoup d’humour le fonctionnement des émotions.
Toute émotion passe
Toute émotion, surtout quand elle est ressentie comme douloureuse, passe, pourvu qu’on apprenne à la dompter, l’apprivoiser. C’est comme se jeter à l’eau. J’ai une conviction forte : il y a une autre rive. ça ne veut pas dire que la traversée de l’émotion sera confortable. Ça veut juste dire qu’il y a une issue, une sortie au bout du tunnel… et que ça va aller. Cette foi là me porte. Ainsi, je peux aller affronter l’émotion, la rencontrer, l’écouter. Elle a tant à dire sur moi, sur mes besoins profonds. Evidemment, d’avoir des outils, de mettre en place un temps de sophrologie, ça m’aide. Rien n’est pire que de se sentir démuni dans ce moment-là. La sophrologie permet de savoir quoi faire face au tsunami émotionnel: respirer, utiliser le corps, canaliser l’attention… L’écriture m’aide aussi infiniment à purger, à aller explorer jusqu’au bout, cette « fange » émotionnelle. Mais je sais – parce que mon expérience le prouve aussi – qu’arrive toujours un moment où la lumière réapparaît, où l’orage s’apaise.
Chaque traversée émotionnelle me fait grandir
Chaque rencontre avec une émotion forte est l’occasion d’un apprentissage. Certes, je ne sais pas tout de suite ce que je suis censée comprendre, mais je sais qu’il y a nécessairement un enseignement à en tirer. La profondeur de ces moment-là, c’est que ça ne s’arrête pas au cerveau, une compréhension intellectuelle. Bien au contraire ! Nous sommes justement au plus près du corps, au plus près du coeur.
Comment faire face à l’émotion ?
1/ identifier l’émotion à laquelle ou les émotions auxquelles on a à faire : la nommer, et peut être même la dessin ou choisir un objet qui la représente, la symbolise.
2/ pratiquer un exercice de sophrologie qui t’aidera à évacuer le « trop » de cette émotion. Tu peux par exemple inspirer et imaginer ce qui te met en colère et boxer « dans l’air » en soufflant à chaque coup. Rien de tel pour évacuer une grosse colère.
3/ trouver le canal pour exprimer l’émotion : soit en parler à une personne de confiance qui saura t’écouter, ou pourquoi pas écrire, l’évacuer par le sport, l’art par exemple… il est pour moi essentiel de laisser sortir ce que fait naître l’émotion pour vraiment s’en extirper. Cela prend parfois du temps. Mais c’est un chemin nécessaire ! Comme je le disais plus haut, fais-toi confiance : tu arriveras à un moment où à un autre sur « l’autre rive », là où tu te sentiras plus en paix. Une fois que l’on est sorti de l’émotionnel, on peut remettre en fonctionnement notre réflexion et aborder les choses autrement…
On a parfois besoin d’aide pour faire ce « travail ». Et ça tombe bien… c’est mon métier !
Tu ressens le besoin d’être soutenu dans ta gestion des émotions ? Prends rendez-vous et on se voit très bientôt !
Florence